Lagrasse ... Abbaye moderne ...
Pour la carte de France des paysages que vous retrouverez à partir de dimanche chez Canelle .
Nous avons parcouru le village de Lagrasse ici,ici , et là ...
Nous allons visiter l'Abbaye moderne ...
Après avoir servi d'hôpital militaire puis de caserne de gendarmes jusqu'en 1880, quatre religieuses de la congrégation des filles de Notre Dame des Sept Douleurs s’installent dans la plus grande partie de l’abbaye.
Après deux ans de travaux, une maison de retraite y fut inaugurée en 1896 et parallèlement une cérémonie marqua la réouverture au culte de l'Église en présence de l'évêque de Carcassonne, Mgr Billard.
Faute de vocations, l'hospice des religieuses à Lagrasse ferme en 1976.
En 1979, la Communauté de la Théophanie rachète la grande partie. Elle réalise d'importants travaux d'aménagement pour loger la communauté. L'association sera finalement dissoute en 1991 et l'abbaye mise en vente.
Après quelques années d'abandon, la famille Pregizer rachète les bâtiments en 1995 et entreprend, sous la direction des monuments historiques, d'importants travaux de réhabilitation. Toutes les cloisons érigées au fil des siècles sont abattues et laissent à nouveau réapparaître la splendide architecture d'origine au sein du palais abbatial. Parallèlement, l'étude préalable réalisée avec la DRAC, est l'occasion d'un travail de relevé sans précédent qui permet d'examiner pour la première fois la vue d'ensemble du monument et pose les bases d'un plan de restauration.
Afin de ramener l'abbaye à sa fonction d'origine, la famille Pregizer décide de vendre le bâtiment à une communauté de chanoines sous la règle de Saint Augustin.
En 2004, cette communauté des chanoines réguliers de la Mère de Dieu acquiert les bâtiments avec le soutien de Monseigneur Jacques Despierre, alors évêque de Carcassonne.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanoines_r%C3%A9guliers_de_la_M%C3%A8re_de_Dieu
La cour d'honneur
Le cloître
Les arcs, en grès blond veiné de rouge s'ornent de sculptures sur les clefs.
L'Eglise , très étroite
La Tour clocher
La cour avec les absidioles romanes vues de l'intérieur
Le jardin potager, floral et plantes aromatiques
Les absidioles vues du jardin
Les travaux de rénovation de l'abbaye ayant un coût très élevé, une jeune compositrice, Jeanne Barbey, décide de leur venir en aide en écrivant un « Te Deum». Cette œuvre, jouée pour la première fois le 15 janvier 2006 en l'église Saint Eugène Sainte Cécile de Paris devant plus de 1 500 personnes, connaît un grand succès, et contribue ainsi à développer le rayonnement de l'abbaye en France.
http://www.dailymotion.com/video/xdqw1w_te-deum-barbey_music