Le pont d' Avignon ......
A l'origine, il existait un pont antique en bois reliant Villeneuve à Avignon. C'est sur ces bases que fût bâti un premier pont dont les piliers étaient reliés probablement par des passerelles de bois. Il a été ouvert à la circulation dès 1184. Mais ce premier pont de l'époque romane est détruit jusqu'à la quatrième arche pendant le siège de 1226.
Le nouveau pont s'étire sur environ 900 mètres et compte quelques 22 arches.
Au Moyen Age, le Pont St Bénezet s'intègre sur l'un des plus importants itinéraires de pélerinage entre l'Italie et l'Espagne. Il va devenir indispensable à la cour pontificale qui s'installe en Avignon au XIVe siècle.
Très vite, les cardinaux s'installent à Villeneuve pour fuir les nuisances d'Avignon, qualifiée alors par le poète Pétrarque de "plus infecte et plus puante des villes de la terre". Le pont était à ce moment le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux, et le Palais des Papes situé à l'intérieur des remparts d'Avignon.
Très vite, les cardinaux s'installent à Villeneuve pour fuir les nuisances d'Avignon, qualifiée alors par le poète Pétrarque de "plus infecte et plus puante des villes de la terre". Le pont était à ce moment le lien le plus direct entre les multiples résidences que se faisaient édifier les cardinaux, et le Palais des Papes situé à l'intérieur des remparts d'Avignon.
A chaque passage sur le pont, les Papes ont pour habitude de s'arrêter devant la chapelle de Bénezet pour prier un instant et laisser une aumone d'un florin.
Le pont est pavé en 1377 sur ordre du cardinal de Blandiac, afin de remédier aux problèmes fréquents de glissades à l'origine de nombreux accidents et chutes dans le Rhône. Louis XIV est l'un des derniers à avoir franchi le Rhône avant son "effondrement" au XVIIe siècle, mais il ne voulut jamais payer sa restauration, malgré sa volonté d'en devenir propriétaire.
Au XVème siècle, de nombreuses chansons populaires qui accompagnent les noces évoquent le Pont d'Avignon. Elles sont appelées "chansons des oreillers". On en trouve la trace dans différentes régions de France, même au Canada.
Ces chansons populaires inspirent peut-être Pierre Certon, compositeur de musique de chapelle du Royau XVIème siècle. Très connu à l'époque, ce chansonnier, outre des historiettes comiques et scandaleuses, écrivait aussi des œuvres religieuses.
Il compose une messe, "Sus le Pont d'Avignon", dont la mélodie est relativement éloignée de la chanson que nous connaissons aujourd'hui. L'air de la comptine, sous sa forme actuelle, apparaît en 1853 dans l'opérette d'Adolphe Adam créée pour l'Opéra comique à Paris, et intitulée "l'Auberge Pleine".
Le succès international vient quelques années après avec une autre opérette, lancée en 1876, qui s'appelait finalement "Sur le Pont d'Avignon". Les avignonnais, en fait, ne dansaient pas sur le pont, son étroitesse ne permettant ni farandole ni sarabande.
Il compose une messe, "Sus le Pont d'Avignon", dont la mélodie est relativement éloignée de la chanson que nous connaissons aujourd'hui. L'air de la comptine, sous sa forme actuelle, apparaît en 1853 dans l'opérette d'Adolphe Adam créée pour l'Opéra comique à Paris, et intitulée "l'Auberge Pleine".
Le succès international vient quelques années après avec une autre opérette, lancée en 1876, qui s'appelait finalement "Sur le Pont d'Avignon". Les avignonnais, en fait, ne dansaient pas sur le pont, son étroitesse ne permettant ni farandole ni sarabande.