Les grenouilles chantent le jour de l'été ......
Le terme grenouille est un nom vernaculaire donné à certains amphibiens, principalement dans le genre Rana. À un de ses stades de développement, la larve de la grenouille est appelée un têtard.
Les grenouilles font partie de l'ordre des anoures, tout comme les rainettes, qui sont en général plus vertes et arboricoles, les crapauds dont la peau est plus granuleuse et les xénopes strictement aquatiques. Tous ces termes usuels correspondant à des apparences extérieures plus qu'à des classements strictement taxinomiques.
En Europe, parmi les espèces de grenouilles les plus connues figurent la grenouille verte et la petite grenouille verte, la grenouille des champs, la grenouille rousse et, en élevage, la grenouille rieuse .
La racine du mot « grenouille » vient du latin rana, voulant dire grenouille, et ranucula ou ranunculus, petite grenouille. Utilisé dès l'époque médiévale sous sa forme ancienne « renoille » ou « grenoille » au XIII° siècle, le mot « grenouille » est attesté à partir du début du XVI° siècle. Le « g » initial ayant sans doute été ajouté par évocation du cri guttural de ces animaux .
Le mot grenouille est déjà présent dans les dictionnaires de français anciens en 1606. Dès sa première édition, en 1694, le Dictionnaire de L'Académie française en donne une définition surprenante : « Insecte (sic) qui vit ordinairement dans les marais ». Insecte est corrigé en « petit animal » dans la quatrième édition de 1762 avec comme précision « quadrupède et ovipare » dans sa sixième édition. Il faut attendre la huitième édition de 1932 pour que la grenouille soit mentionnée comme appartenant à « l'ordre des batraciens » .
La grenouille coasse. Il ne faut pas confondre avec le cri du corbeau qui croasse.
Une grenouillette est une petite grenouille .
La larve de la grenouille s'appelle un têtard .
Un invisible oiseau dans l'air pur a chanté.
Le ciel d'aube est d'un bleu suave et velouté.
C'est le premier oiseau qui s'éveille et qui chante.
Écoute ! les jardins sont frémissants d'attente.
Écoute ! un autre nid s'éveille, un autre nid,
Et c'est un pépiement éperdu qui jaillit.
Qui chanta le premier ? Nul ne sait. C'est l'aurore.
Comme un abricot mûr le ciel pâli se dore.
Qui chanta le premier ? Qu'importe ! On a chanté.
Et c'est un beau matin de l'immortel été.
Cécile Perin ( 1877 - 1959 )