Pérouges .... ville médiévale
Fuyant la domination de Rome, une petite colonie gauloise originaire de Perugia, en Italie, s'installe sur un promontoire du plateau de La Dombes, au confluent de l'Ain et du Rhone. C'est sur ce meme emplacement qu'au XIIeme siecle des remparts sont batis delimitant le trace actuel de Perouges.
Sa position geographique aux limites de la France, de la Savoie et du Dauphine en fit une importante forteresse entre le XIIIeme et le XVIIeme siecle. Durant cette periode, la ville va changer trois fois de nationalite, d'abord dauphinoise, ensuite savoyarde pour etre enfin definitivement francaise a partir de 1601. Perouges devient alors une cite d'artisans, principalement tisserands et viticulteurs, jusqu'au XIXeme siecle quand la revolution industrielle ruine son economie.
Les habitations sont peu a peu delaissees et au debut des annees 1900, on ne compte plus que 8 habitants. Perouges est menacee de destruction. Fort heureusement, en 1909, Anthelme Thibaut, fils de Francisque Thibaut, charpentier a Perouges et compagnon du tour de France lance un appel dans le journal lyonnais pour lequel il travaille afin de sauver sa ville. Sous cette impulsion, un comite de defense du vieux Perouges se forme et il obtient le classement de la ville. Chaque membre de l'association dont le president Edouard Herriot s'engage a restaurer une de ses belles maisons patriciennes ou une des petites echoppes d'artisans. La femme d'Anthelme Thibaut ouvre un restaurant qui de nos jours est celebre " L'Ostellerie du Vieux Perouges ". D'importantes restaurations sont entreprises et de nombreux artisans viennent repeupler la petite cite qui, depuis, est devenue un lieu privilegie pour le tourisme. Elle a egalement servi de decor pour le tournage " en exterieurs " de plusieurs films (Mandrin, Les trois mousquetaires, ...).
On y penetre uniquement par une des deux portes, " la Porte d'en Bas " et " la Porte d'en Haut " s'ouvrant sur la " rue des Rondes " bordee de demeures souvent modestes, baties de pierres et de cailloux. Les rues en paves sont concaves comme aux temps jadis, ou les Bourgeois pouvaient se promener sans se mouiller, loin des rigoles centrales et protegees par les facades. Nous utilisons encore bien souvent l'expression " tenir le haut du pave "...
La porte du Haut : C'est la principale entrée du Pérouges actuel. La grande muraille, renforcée aux angles par des pierres de tailles est faite de cailloux roulés. Elle est percée d'une voute en arc brisée.
La porte du bas : Au fronton, cette inscription : "Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam
Ast non potuerunt
Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis.
Diabolus importat illos!."
Dont la traduction est :
"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Cependant, ils emportèrent les portes , les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"
Et pour terminer la visite , arrêtons-nous pour déguster une belle et bonne galette au sucre :
Sa position geographique aux limites de la France, de la Savoie et du Dauphine en fit une importante forteresse entre le XIIIeme et le XVIIeme siecle. Durant cette periode, la ville va changer trois fois de nationalite, d'abord dauphinoise, ensuite savoyarde pour etre enfin definitivement francaise a partir de 1601. Perouges devient alors une cite d'artisans, principalement tisserands et viticulteurs, jusqu'au XIXeme siecle quand la revolution industrielle ruine son economie.
Les habitations sont peu a peu delaissees et au debut des annees 1900, on ne compte plus que 8 habitants. Perouges est menacee de destruction. Fort heureusement, en 1909, Anthelme Thibaut, fils de Francisque Thibaut, charpentier a Perouges et compagnon du tour de France lance un appel dans le journal lyonnais pour lequel il travaille afin de sauver sa ville. Sous cette impulsion, un comite de defense du vieux Perouges se forme et il obtient le classement de la ville. Chaque membre de l'association dont le president Edouard Herriot s'engage a restaurer une de ses belles maisons patriciennes ou une des petites echoppes d'artisans. La femme d'Anthelme Thibaut ouvre un restaurant qui de nos jours est celebre " L'Ostellerie du Vieux Perouges ". D'importantes restaurations sont entreprises et de nombreux artisans viennent repeupler la petite cite qui, depuis, est devenue un lieu privilegie pour le tourisme. Elle a egalement servi de decor pour le tournage " en exterieurs " de plusieurs films (Mandrin, Les trois mousquetaires, ...).
On y penetre uniquement par une des deux portes, " la Porte d'en Bas " et " la Porte d'en Haut " s'ouvrant sur la " rue des Rondes " bordee de demeures souvent modestes, baties de pierres et de cailloux. Les rues en paves sont concaves comme aux temps jadis, ou les Bourgeois pouvaient se promener sans se mouiller, loin des rigoles centrales et protegees par les facades. Nous utilisons encore bien souvent l'expression " tenir le haut du pave "...
La porte du Haut : C'est la principale entrée du Pérouges actuel. La grande muraille, renforcée aux angles par des pierres de tailles est faite de cailloux roulés. Elle est percée d'une voute en arc brisée.
La porte du bas : Au fronton, cette inscription : "Perogia Perogiarum. Urbs imprenabilis.
Coquinati Delphinati Voluront prehendere illam
Ast non potuerunt
Attamen importaverunt portas, gonos, cum serris et degringolaverunt cum illis.
Diabolus importat illos!."
Dont la traduction est :
"Pérouges des Pérougiens, ville imprenable,
les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre
mais ils ne le purent.
Cependant, ils emportèrent les portes , les gonds et les ferrures et dégringolèrent avec elles.
Que le diable les emporte !"
Et pour terminer la visite , arrêtons-nous pour déguster une belle et bonne galette au sucre :
| ||
Dans 150 grammes de beurre, délayer un oeuf, 30 grammes de sucre et un zeste de citron. | ||
Ajouter 200 grammes de farine, une pincée de sel à la levure et pétrir le tout. | ||
Laisser lever 2 heures. | ||
Etaler la pâte sur la plaque de votre four en rabattant les bords. | ||
Recouvrir de sucre semoule. | ||
Parsemer de petits morceaux de beurre. | ||
Cuire à four chaud environ 10 minutes. | ||
Servir tiède |