Talmont -sur-Gironde .......
Talmont-sur-Gironde est une commune française située dans habitants sont appelés les Talmonais et les Talmonaises.
Cette ancienne bastide fondée par le roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine Edouard Ier en 1284 s'étend sur un promontoire dominant l' estuaire de la Gironde.
Village à vocation touristique et artisanale, parfois considéré comme l'une des capitales de larose trémière , Talmont doit également une part de sa notoriété à son église romane campée au bord de la falaise, autrefois étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle .
L'église de Talmont est un édifice de style roman consacré à sainte Radegonde.
Campée sur une falaise dominant l'estuaire de la Gironde, elle a longtemps présenté un plan en forme de croix latine, jusqu'à ce qu'une violente tempête ne fasse s'effondrer un pan de falaise, entraînant dans sa chute le narthex, une travée de la nef et une importante partie de la crypte.
Campée sur une falaise dominant l'estuaire de la Gironde, elle a longtemps présenté un plan en forme de croix latine, jusqu'à ce qu'une violente tempête ne fasse s'effondrer un pan de falaise, entraînant dans sa chute le narthex, une travée de la nef et une importante partie de la crypte.
Le sanctuaire, bâti entre les XIe siècle et XVe siècle par les bénédictins de l'abbaye de Saint-Jean-d'Angély, présente à la fois des influences cisterciennes (qui se retrouvent dans un décor intérieur très sobre) et clunisiennes, d'où une ornementation extérieure particulièrement riche, en particulier pour ce qui est de l'abside et du porche Est. La nef, réduite à deux travées, se prolonge par un transept sur lequel sont greffées deux absidioles, et par une abside de pur style roman saintongeais. Un clocher carré s'élevait autrefois sur le carré du transept, mais il n'en reste plus que la base.
L'église aurait été autrefois une étape pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle, en Galice.Elle est classée monument historique depuis le 30 août 1890 .
Le cimetière marin borde l'église sur son flanc septentrional. Héritier de l'ancien « Clouzit » médiéval (cimetière clos entourant traditionnellement les églises saintongeaises), il conserve des tombes datant du XVIIIe siècle.
Jusqu'au début des années cinquante, le cimetière était divisé en deux enclos distincts, l'un pour les catholiques, l'autre pour les protestants. Faisant la jonction entre les deux parcelles, une ancienne rue baptisée « Rue des canons » débouchait sur le parvis de l'église.
Le cimetière abrite toujours de nombreux cénotaphes, témoignages d'un renouveau de l'art funéraire dans le courant du XVIIIe siècle. L'un d'entre-eux a été déplacé dans la cour du musée en 1996. L'épitaphe latine qui y est gravée célèbre la mémoire de l'épouse d'un capitaine de navire décédée en 1845 .
« En guise de trottoirs, une rangée de roses trémières élève des hampes vertes et des petits bouquets devant les murs crépis de blanc »
— Jacques Chardonne, Attachements, 1943 —