LE ROSEAU ....
Le roseau et l’olivier disputaient de leur endurance, de leur force, de leur fermeté.
L’olivier reprochait au roseau son impuissance et sa facilité à céder à tous les vents.
Le roseau garda le silence et ne répondit mot. .
Or le vent ne tarda pas à souffler avec violence.
Le roseau, secoué et courbé par les vents, s’en tira facilement ;
mais l’olivier, résistant aux vents, fut cassé par leur violence.
ESOPE






le roseau des étangs
Nom scientifique : Typha latifolia L. Famille des Typhacée.
Appelée aussi massette, masse d'eau, quenouille, roseau-de-la-passion, cette plante est très commune sur toute la planète, dans les zones humides. Elle atteint 1 à 2 mètres de haut et présente une inflorescence remarquable en forme de deux épis portés par la même tige, l'épi staminé (mâle) plus réduit surmontant l'épi pistillé (femelle), brun noirâtre de 15 cm de long et 2 cm de diamètre environ. En hiver, on peut tirer une matière cotoneuse de ces épis, qui a par exemple en Amérique du Nord servi à produire des sortes de couches absorbantes pour les bébés amérindiens.
C'est une plante vivace qui, par ses rhizomes, donnent de nombreux rejets. La croissance souterraine de la plante contribue à décolmater et aérer les vases, permettant un travail d'épuration de l'eau, même en hiver, lorsque la végétation est au repos, par les bactéries vivant sur les racines.
Les grandes roselières de typhas abritent de nombreux oiseaux, dont le butor, mais c'est un habitat qui a beaucoup régressé depuis 3 siècles avec le drainage et la mise en culture des zones humides.
Utilisations : ornement des pièces d'eau ; confection de toitures, de nattes...