Thème de la semaine .......... Le lavoir ...........
Longtemps la lessive s'est faite au bord de la rivière sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri.
A la fin du XVIIIème siècle un besoin d'hygiène croissant se fait sentir en réation de la pollution industriel et des épidémies ont vues les premières construction de lavoirs.
Cela s'est accentué avec la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs.
Certains conférent au lavoir l’allure d’un petit temple où s’incarne la part des lavandières elles-mêmes dont la tâche répétitive et souvent épuisante se trouve valorisée, presque sacralisée, par un édifice remarquable.
Témoins des grands et petits moments de nos villages, les lavoirs évoquent le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères.
Le Lavoir est un lieu éminemment social dans chaque village. C'est l'endroit ou les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et ou l'on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voir de la région.
On y chantait :
Tous les jours moins le dimanche on entend le gai battoir,
battre la lessive blanche dans l'eau limpidide du lavoir
Refrain d'une chanson de Pierre Dupont (1848)..........
( site magnifique sur les lavoirs , où j'ai pris mes renseignements : http://france.lavoirs.free.fr/index.htm )
lavoir à Saint Georges les Bains en Ardèche
Le village est un véritable belvédère sur la vallée du Rhône.
Le Turzon, torrent qui traverse la commune en cascades rocheuses successives, finit en ruisseau apaisé dans le lac artificiel, avant de se jeter dans le Rhône.
L'altitude est située entre 200 et 530 mètres.
( son site : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Georges-les-Bains )
L'utilisation des lavoirs a été progressivement abandonnée au XXe siècle.
Le lavoir a laissé la place à la machine à laver, bien plus pratique à partir de 1950.
Qui se souvient des lavandières ?
Désormais dans les lavoirs désertés, il n'y a plus que le bruit de l'eau. Elle chantonne dans le volume, sans plus jamais être tressée de voix et de regards, elle court de bac en
bac, limpide, et n'emporte plus de traînées savonneuses.
FIN ....