... Comment va l'ours polaire ? ......
En 2008 se clôturait l'Année Polaire Internationale. L'objectif de cette manifestation était "de rassembler 50 ans après la dernière année polaire, la communauté scientifique internationale autour de programmes ambitieux dont le travail consistait à permettre une avancée importante des connaissances sur des régions qui jouent un rôle majeur dans le contrôle du climat de notre planète, et où les conséquences des évolutions rapides actuelles sont les plus sensibles". C'est dans ce cadre que Rémy Marion s'est intéressé plus particulièrement au symbole même du Grand Nord, l'ours polaire. A travers un film, un livre et une exposition, tous les trois intitulés "Dernières nouvelles de l'ours polaire", il fait le point sur la vie de ce grand mammifère originaire des régions arctiques et évoque les menaces qui pèsent sur cette espèce emblématique.
Depuis plus de 20 ans, le photographe et écrivain Rémy Marion parcourt 3 à 4 mois par an les régions polaires, ses territoires de prédilection.
Dès les premières chaleurs toutes relatives du printemps, la femelle ouvre un couloir vers le grand jour, juste de quoi s'extraire de son antre et faire découvrir à ses jeunes leur domaine. Pendant quelques jours, la famille reste à proximité de la tanière. La femelle se repose avec ses petits aux alentours de la tanière avant de prendre la route vers ses lieux d'alimentation

De jeunes mâles jouent à se battre en prévision de joutes plus féroces en période de reproduction
Les petits, joueurs et aventureux, s'écartent parfois de leur mère, et geignent dès qu'ils se sentent perdus. Ils jouent beaucoup sur le dos de leur mère, lui mordent les oreilles, font des galipettes, et alternent jeu, sieste et tétée cinq ou six fois par jour
L'ours polaire vit en général à proximité des côtes. Il marche à une allure régulière de 4 km/h et couvre des distances considérables, jusqu'à 50 km par jour et 6 000 km par an.
A première vue, à voir l'allure débonnaire de cet ours polaire sur la banquise, on pourrait croire qu'il n'est pas touché par les effets du réchauffement climatique
Les femelles ourses ont rarement plus de deux petits. Une portée de trois est donc exceptionnelle
L'océan glacial Arctique et les mers adjacentes représentent 14 millions de km². L'hiver, cette mer continentale est couverte de banquise dans sa totalité. En été, la superficie de la glace estivale n'est plus actuellement que de 4,2 millions de km². Les rôles climatique et hydrologique du plus petit océan du monde sont de la plus haute importance
Le cycle des ours polaires est calqué sur celui de la banquise, ce qui lui permet d'y rester le plus longtemps possible.
Pour allaiter leurs petits, les ourses s'assoient confortablement. Elles pourront les nourrir pendant plus d'un an.
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( linternaute nature )