Dans le sillage des requins ......

Jusqu'au 6 mars 2011, l'Aquarium tropical de la Porte Dorée à Paris propose aux visiteurs de s'immerger dans l'univers fascinant des requins et de leurs cousins. Dans un espace de 600 m², requin-zèbre, requins-chabot, requins à pointe noire et plusieurs espèces de raies d'Amazonie se laissent admirer sous l'oeil émerveillé des petits comme des grands. Mais attention, ne vous attendez pas à voir un requin blanc en quête d'une proie à dévorer ou un nageur en train d'être chassé par un de ces gros poissons cartilagineux. Cette exposition veut au contraire briser cette image négative qui entoure ces animaux marins et montrer qu'il est nécessaire de protéger ce chainon essentiel de la biodiversité marine
Cinq grandes parties rythment l'exposition :
- la première convie les visiteurs à faire connaissance avec certaines espèces de ces poissons cartilagineux : requins, raies et chimères qui font partie d'un même groupe zoologique, les chondrichtyens ;
- la deuxième fait un état des lieux de l'évolution de ces poissons, dont l'apparition sur Terre remonte à 400 millions d'années ;
- la troisième propose de faire découvrir la diversité des espèces, de la plus impressionnante à la plus petite ;
- la quatrième a pour vocation de révéler au public les capacités motrices et sensorielles hors du commun de ces poissons;
- enfin pour finir, la dernière partie démontre le réel danger d'extinction qui menace ces espèces et dont leur protection est aujourd'hui un enjeu primordial.










Des eaux côtières aux profondeurs des océans, les requins sont présents sur une grande partie des mers de la planète. Elégants et puissants, les squales attisent la crainte et l’inquiétude. Cette peur souvent infondée est dûe à leur statut de prédateurs impitoyables. Derniers maillons de la chaîne alimentaire et disposant de sens aiguisés, cela rend leurs proies inratables. Un prétexte pour les humains de faire du requin une prise de choix. Pourtant, les requins sont actuellement décimés par des pratiques anthropiques excessives. On les massacre par milliers aujourd’hui, pour en faire de la soupe ou se parer de leurs dents.
"Requins, entre peur et connaissance", par Catherine Vadon
160 pages, Editions De Monza