L'Eperon ......
Le village artisanal de l'Eperon existe depuis près de 30 ans. Unique à la Réunion, il réunit une quinzaine d'artisans et autres boutiques de souvenir. Son esprit particulier a fait la renommée de ce microcosme.
Pour mener à bien leur projet, les fondateurs du village montent une association. En 1978, l'Association pour la Promotion du site de l'Eperon voit le jour.
« L'association a permis au site de se développer et pas uniquement aux bénéfices des artisans. Tous les habitants aux alentours ont vu leur quartier se métamorphoser au fil des ans. L'artisanat a stimulé l'économie » .
1861 : Construction de l'usine de l'Eperon par deux associés, Mr Longuet et le docteur Gayet.
1863 : Début de la période de récession économique qui se poursuivra jusqu'à la fin de la première guerre mondiale.
1868 : L'établissement de l'Eperon, endetté, est mis en séquestre.
1885 : La société anonyme formée sous le nom d'Union des Planteurs rachète le domaine.
1898 : La société est rachetée par les trois frères Martin (Joseph, Vilfeu et Léonce).
1920 : L'Eperon est racheté par la Société de l'Eperon, fondée par Anatole Hugot.
1932 : L'usine sucrière est pratiquement détruite par un cyclone. Emile Hugot achète la sucrerie de Savanna.
1935 : Fermeture de l'usine de l'Eperon.
1948 : La société anonyme des Sucreries de Bourbon, fondée par Mr Emile Hugot, absorbe la Société de l'Eperon.
1974 : Mise en place du Plan de Modernisation de l'Economie Sucrière. Restructuration de l'outil industriel sucrier.
1978 : Création du village artisanal de l'Eperon.
Merle de Maurice
Le Bellier
Bec : noir. Pattes : roses . Dans la nature : Oiseau de taille moyenne, râblé, à dominance jaune. En période nuptiale, le mâle est d’un jaune vif sur le dessus de la tête, les côtés du cou et le dessous. Le dessus est jaune verdâtre écaillé de plumes noires. Les joues et la gorge sont noires ; les plumes des ailes sont noires bordées de jaune. En période inter nuptiale, mâles et femelles ont la tête, le dessus et la queue jaune verdâtre striés de brun sur le dos. La gorge, les sourcils et le ventre sont jaunes, les plumes des ailes sont brunes bordées de jaune. Chant : Le chant du Bellier est une trille grinçante voire bruyante, notamment sur les colonies. Sinon, il se résume à un appel bref et flûté.
Le Bellier se retrouve dans toute l’île, à proximité des activités humaines. Il se rencontre fréquemment dans les villages et cultures sur le littoral et dans la zone des savanes et des plantations de canne. Il monte peu en altitude mais il existe néanmoins de petites colonies jusqu’à la Plaine des Cafres. Il est absent de la forêt et des brandes.
Le Bellier est nettement anthropophile. Il reste à proximité des activités humaines. De plus, c’est un oiseau grégaire qui vit en colonies allant de 20 à 60 nids accrochés à de grands arbres.
La période de nidification s’étend de juin jusqu’à février au moins mais la construction des nids se fait toute l’année. De même, on trouve des mâles avec un plumage nuptial toute l’année. Ces derniers construisent le nid seul. Le nid est caractéristique, en forme de boule, composé d’une chambre principale et d’un couloir d’entrée cylindrique. Il est fabriqué avec diverses fibres végétales prélevées vertes et qui jaunissent avec le temps. Il est accroché généralement à l’extrémité d’une branche haute ou d’une feuille de cocotier. Les colonies sont d’autant plus visibles que les oiseaux dégarnissent les branches porteuses.
Le bellier est essentiellement un granivore et attaque les cultures de l’île. Mais il se nourrit également à l’occasion de fruits. Il attrape par ailleurs des insectes pour nourrir ses jeunes.
Introduit dans l’île vers 1880, le Bellier est originaire d’Afrique du Sud. La petite histoire locale veut que la première colonie de Tisserin gendarme sur l’île se soit installée sur la propriété de M. Bellier à partir d’oiseaux échappés de navires. Le Bellier est également présent à l’île Maurice et est responsable, avec le moineau, d’importants dégâts sur les cultures de riz, de mil et de maïs.