La Saga du Rhum ......
La Saga du Rhum a ouvert ses portes en décembre 2008. Installée au cœur de la plus ancienne distillerie familiale de l’île, toujours en activité aujourd’hui, la Saga du Rhum est située à Saint-Pierre de la Réunion, aux Portes du volcan et du Sud sauvage.
Unique musée dédié aux rhums de l’île de la Réunion, la Saga du Rhum nous transporte dans une aventure historique, culturelle et sensorielle mêlant l’histoire d’une île à celle de ses habitants et à cette production traditionnelle.
http://www.sagadurhum.fr/fr_sommaire.html
Mais si je vous ai emmenés dans ce musée c'est pour vous monter de magnifiques peintures-grafitis décorant les murs extérieurs du bâtiment.
Ces peintures relatent la vie des créoles .
Jace est un artiste protéiforme : "mon premier amour c'est le graffiti, mais j'ai besoin de toucher à d'autres styles pour progresser". Il s'exprime dès la fin des années 80 dans les rues de La Réunion. Cependant, rapidement, il prend la tangente et impose un style qui lui est propre: en 1992 donc le gouzou naît. Ce petit personnage a entamé une carrière internationale et ses facéties peuvent se voir sur des murs aux quatres coins de la planète. Ce qui n'empêche pas Jace de continuer en parallèle à expérimenter différentes techniques, différents supports : dessin, collage, infographie, modelage, pastel sur bois ... Autodidacte décomplexé, il ne place aucune barrière à son esprit créatif. |
Méo se désigne lui-même comme un « marmay la kour ». Imprégné dès sa tendre enfance par l’illustration, c’est un amoureux du dessin. À l’adolescence, passionné de basket-ball et de culture hip-hop, il se fait happer par le graffiti car « la fièvre de l’expression créative libre et sans règles s’impose à lui ». Plus jamais cette passion ne le lâchera. C’est ainsi qu’en 1996, il investira les ponts de Saint-Pierre. (Île de La Réunion) À partir de cette époque, la bombe aérosol restera prépondérante dans sa démarche créatrice. Perfectionniste dans l’âme, Méo aime le travail bien fait aussi bien créatif qu’il peut être hyperréaliste. Pour lui, chaque graffiti est un défi technique qui se lance. Et même si il travaille aujourd’hui aussi sur toile, il n’oublie pas que son art vient de la rue. |