Le jardin des parfums et des épices ....... Saint Joseph ...
C’est se souvenir que la culture des épices a été lancée dans le Sud Est de l’île de la Réunion, plus particulièrement là où est situé le jardin, depuis plus de 2 siècles ; la culture des plantes à parfums est venu quelque peu après. C’est le premier jardin privé, ouvert au public depuis 1989 présentant le patrimoine végétal de l’île de la Réunion.
On peut y découvrir plus de 1 500 espèces de plantes à parfums et à épices mais aussi d’ébénisteries, d’ornements, des médicinales, des tinctoriales et des cultuelles et n’oublions pas celles que nous avons nommées les « mauvaises herbes » .
Dès 1750, le région de Saint-Philippe de l’île de la Réunion, entièrement boisée, voit arriver ses premiers colons. Vers 1783 après la visite de cette zone pratiquement vierge, Joseph Hubert propose au Gouverneur Joseph Baron de Souville de coloniser cette contrée où la culture des épices semble s’y prêter volontiers. Le climat chaud et humide qui y règne et la qualité des terres ne peuvent que favoriser ce type de culture. Le 6 Août 1784 des concessions de terres sont accordées. Le 1er janvier 1785 le quartier de Saint-Joseph est créé. Ce n’est qu’en 1830, le 4 octobre que Saint-Philippe sera détaché de Saint-Joseph devenant commune à part entière.
Ce jardin, où l’homme y a harmonieusement introduit les premières espèces composant nos vergers, il y a deux siècles, est situé au beau milieu de la forêt de Mare-Longue, sur une coulée volcanique vieille de 800 ans sur laquelle une flore indigène appelée bois de couleurs a laissé des empreintes à jamais figées dans la lave (témoins présents de cette période : bois de pomme, grand et petit natte, bois d’ébène, …).
De nos jours, parmi cette végétation luxuriante évoluent des épiphytes (mousses, fougères, orchidées). Des palmistes omniprésents que certains vanilliers prennent comme tuteur, côtoient de nombreuses variétés d’épices telles que le giroflier, la cardamone ainsi que d’abondantes plantes à parfums telles que le géranium, le vétiver, l’ylang-ylang.
Ces terres ont été recouvertes de pestes végétales telles que vigne maronne, goyavier, jamrosat … faute d’entretien ! Et voilà qu’un jour, un petit garçon d’une douzaine d’années, environ, lors de l’acquisition de ces terres par ses parents fut très épris de la nature ! Un amour de la nature, sans cesse grandissant dota ce petit homme d’une volonté féroce et d’un courage implacable qu’il finit par convaincre ses parents de se consacrer tous à la préservation de toutes les espèces se trouvant sur cette propriété et aussi de restaurer celles qui avaient disparues en tenant compte du relief, de la sensibilité des plantes et de leur écologie pour que toutes soient complémentaires.
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Une petite pause pour satisfaire le regard .Nous continuerons notre chemin demain .
Bon week - end .................
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