La petite histoire du lys ......
Dans la mythologie grecque, on raconte que c’est le lait d’Hera, déesse protectrice du mariage, qui aurait fait la voie lactée. Il serait retombé un peu de lait sur terre, ce qui aurait donné le lys. Aphrodite par jalousie, aurait souillé cette blancheur de la tâche jaune des étamines ! Plus concrètement, le lys est originaire d’Orient. Là-bas, il était cultivé pour son parfum et sa beauté. En Egypte et en Perse, le lys était considéré comme une fleur sainte. Quand les Croisés l’apportent en Europe, il devient l’emblème de la Madone et de la royauté. Le lys est une fleur imposante. Il peut mesurer jusqu’à deux mètres de haut. C’est pour cela que les rois l’ont souvent tenu comme un sceptre.
Au Moyen-Age, le lys se révèle dans tout son esthétisme et est utilisé sur les pièces et les cachets de cire dès le Vème siècle. Il orne l'extrémité du sceptre royal et sculpte le côté des couronnes.
Il en existe différentes couleurs : le plus connu est le lys blanc, celui de nos jardins, mais on en trouve aussi des jaunes, des roses et des rouges. Le lys aime le soleil et les sols bien drainés. Et c’est en été qu’il déploie ses si grands pétales pour nous enchanter.
Mais le lys n’est pas qu’une jolie fleur à regarder. Ces bulbes aussi sont bons à consommer. Amères et piquants avant la cuisson, ils deviennent doux et sucrés quelques minutes après. Tout sert dans le lys. Son pollen dégage les voies respiratoires et ses pétales servent de pansements cicatrisants.
Pour la petite histoire, le lys est aussi devenu le symbole de plusieurs villes : Lille dans le nord de la France, mais aussi Florence en Italie, Wiesbaden en Allemagne, Saint-Louis aux Etats-Unis, il figure sur de nombreux drapeaux et représente plusieurs institutions.








