Photomaton ......
-1889, lors de l'exposition universelle est présenté pour la première fois un appareil de photographie automatique exposé par Enjalbert.
-1912, une cabine automatique fonctionne à Paris selon une photo visible à l'exposition , aux Archives nationales (Septembre 2011-janvier 2012).
-1924, Les premières cabines photographiques sont utilisées à New York à l'initiative de l'inventeur américain Anatol Marco Josepho.
1941, sous l'Occupation, l'entreprise propose ses services (mais ne remporte pas le marché) pour photographier les déportés .
1950, en France, les cabines connaissent leur véritable expansion sous l'influence du mode de consommation américain. Les anciens modèles de cabines étaient équipés de flashes, qui se déclenchaient automatiquement à intervalles réguliers après l'introduction des pièces dans le monnayeur. Une toile amovible était généralement installée en guise de fond, derrière la personne photographiée.
Ces cabines, sans utiliser pour autant de pellicule photographique, délivraient des bandes de trois, quatre, cinq ou six portraits d'identité différents sur papier argentique, au bout d'un laps de temps nécessaire au passage du papier dans des bains de développement (environ quatre minutes). D'abord exclusivement en noir et blanc, les cabines Photomaton se convertissent à la couleur dans les années 1970.
Un clic sur les photos
-1993, à l'initiative de la Société SPIE et de l'inventeur Michel Ducos (brevet d'invention n° WO/1994/000948*), les anciennes cabines argentiques sont progressivement remplacées par des cabines équipées d'une caméra numérique, d'un écran vidéo et d'uneimprimante à sublimation thermique.
-2006, le format des cabines photos n'ayant pratiquement pas évolué depuis leur création, la société PTA (Productions et techniques appliquées) a pris l'initiative de le modifier pour les rendre accessibles aussi bien aux personnes valides qu'aux personnes en fauteuil roulant. Jusqu'alors, celles-ci devaient quitter leur fauteuil pour s'installer dans la cabine. Désormais, avec le Fotobox© (marque déposée), la prise de vue s'effectue sans tabouret (soit debout, soit en fauteuil pour les personnes à mobilité réduite).
En 1996, le photographe de guerre français Luc Delahaye rassemble des clichés issus de cabines Photomaton de sans-abris, rencontré dans le métro parisien, dans un ouvrage intitulé Portrait/ 1 (Éd. Sommaire 1996, 15x12 cm. 32 p.). Ces photographies ont été exposées dans le cadre de l'exposition Pauvre de Nous à l'Hôtel de Ville, la même année.
Quant à moi , Photomaton , signifie des souvenirs merveilleux de parties de rigolades entre amis .
Et vous ?