... Renaissance ...
Depuis cet été, il m'avait offert sa route, caillouteuse, certes, mais tellement agréable.
Je le voyais souffrir, plus de grenouilles, de libellules ...
Les herbes s'étiolaient doucement , les pierres blanchissaient ...
Son doux murmure ne résonnait plus ...
Il n'existait plus ... Voilà sa peine ...
Mais le ciel a eu pitié de son désarroi
Il a ouvert les écluses pour abreuver la nature souffrante
Des gouttes bienfaitrices ont rafraîchi son lit ...
Le voilà tout joyeux
Il chante sa joie
Il bondit ( tout doucement, il est ankylosé!)
Sur les pierres brillantes
Il appelle ses amis
Il vit.
Chut ..... écoutons-le ....
