... Saint Thomé ( Ardèche méridionale ) ...
Pour la carte de France des paysages que vous retrouverez à partir de dimanche chez Canelle
En descendant vers Viviers , je me suis arrêtée à Saint Thomé.
Perché sur un piton rocheux aux confluences de trois rivières : le Dardaillon, la Nègue, l’Escoutay et son affluent le Salauzon, le village domine majestueusement plusieurs hameaux dans les vallées creusées par ces rivières dans un sol calcaire.
Dans un paysage de collines peuplées de chênes blancs et verts et autres essences méditerranéennes, le territoire agricole est occupé principalement par la vigne et par quelques zones de cultures de lavandes et de fraises .
Dès l’époque gallo-romaine on trouve des traces d’habitations mais c’est au VIème siècle que Saint-Thomé est mentionné pour la première fois.
Saint-Thomé se développe, le village comme les territoires agricoles. En témoignent quelques belles fermes dans divers hameaux .
Au XIXème siècle, grâce à l’extension de la vigne et de la culture du ver à
soie, Saint-Thomé atteint son maximum d’habitants et le hameau prend de l’importance et regroupe les commerces ainsi que plusieurs auberges. Le vieux village reste le chef lieu .
C’est au début du XXème siècle qu’il commence à être déserté pour être à
nouveau occupé dans la deuxième moitié du siècle par des résidents permanents et par quelques artistes amoureux de l’Ardèche.