Vers Grignan ....
Une belle journée ensoleillée .... la route invite à la promenade .... et m'amène dans le pays de Grignan à Grignan même , en Drôme provençale .
L’histoire de Grignan se confond le plus souvent avec l’histoire de son château et de ses résidences successives.
Le bourg castral, mentionné dès 1105, se développe aux XIIIe et XIVe siècles, avec le rôle grandissant de la puissante famille des Adhémar de Monteil, dont la branche cadette (les Adhémar de Grignan), possèdera définitivement la seigneurie dès 1239.
Le village, blotti au pied de son château, restera abrité à l’intérieur de ses murailles jusqu’à l’extrême fin du XVe siècle.
La première extension de l’agglomération interviendra au milieu du XVIe siècle, avec la création du grand et du petit faubourg, de la promenade et jeux du Mail (1550), et la construction, hors les murs, de la halle aux grains (1553), à l’emplacement actuel de la mairie.
De cette même époque datent encore l’édification de la collégiale Saint-Sauveur (1535-1542) et les grands travaux d’embellissement du château (1543-1557) qui transforment l’ancienne forteresse médiévale en un somptueux palais de la Renaissance.
Le bourg et son château connaîtrons d’autres heures de gloire au XVIIe siècle avec François de Castellane Adhémar, comte de Grignan, qui exerça pendant près d’un demi siècle les fonctions de lieutenant général et de gouverneur de la Provence.
Son mariage avec Françoise Marguerite de Sévigné en 1669, sera à l’origine de la célèbre correspondance épistolaire échangée entre la marquise de Sévigné et sa fille, la comtesse de Grignan.
Dès le XVIIIe siècle, le souvenir de Mme de Sévigné et sa gloire littéraire naissante, sauveront le château de Grignan de la ruine et de l’oubli.
La modernisation du village aux XIXe et XXe siècles accompagnera le développement économique, tout en préservant la richesse de son patrimoine architectural et la qualité de ses paysages.
Mais pour l'instant , nous ne visiterons pas Grignan, ce sera pour une prochaine fois .
Je suis venue revoir le village provençal car j'adore les santons .
Le village provençal miniature s'étend dans un bâtiment de 400m² occupé par plus de 1000m² de décors composés de 80 maisons toutes différentes, plus de 1000 santons, personnages et animaux dont certains sont des pièces uniques, habillés et qui mesurent 30 cm. Des scènes sont sonorisées, d'autres animées avec plus de 15000 accessoires dont une grande patie est faite à la main par des miniaturistes.
La vie d'un village provençal au début du siècle dernier en passant par le marché, l'église, l'école, le bistrot, la boulangerie, l'épicerie, la pharmacie, le meunier, le coiffeur, le moulin à grain, le moulin à papier etc...
La farandole provençale au pied du moulin de Daudet, la partie de pétanque sur la place du village, celle de belotte à la terrasse du café, la vie au mas, le campement de gitans, et bien d'autres scène à découvrir.
Alors , en route ....
Nous passons devant le village de Valaurie :
Et nous approchons de Grignan ...que nous apercevons de loin ...
Nous voilà arrivés ...
Nous sommes accueillis par le garde champêtre ...
qui nous souhaite la bienvenue et nous convie à la fête du village ....
Mais certains , l'ont déjà bien arrosée cette fête ...
... pendant que Papy et Mamy parlent cuisine ....
... excusez - moi , j'ai des problèmes avec mes brailles ... et mes sous ....
Origine des Santons
La mise en scène de la Nativité trouve ses origines au Moyen Age. A cette époque, les pièces de théâtre étaient très appréciées, mais leur contenu trouvait matière dans des traditions païennes.
L’église opposa à ces représentations scéniques des pièces qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur. Ces crèches vivantes se sont répandues, les personnages étaient joués par les gens du village, les animaux étaient réels. Progressivement, les acteurs furent remplacés par des personnages en bois, en carton, en cire etc…Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au 15ème siècle.
Avec la révolution française, qui entraîna l’interdiction des fêtes religieuses, les crèches entrent progressivement dans les maisons. Au fur et à mesure, elles s’inspirent du quotidien par la création de personnages en lien avec la vie locale. En Provence, ces personnages au nom de Santons « SANTOUN » en provençal signifient Petit Saint.
Dès le 19ème siècle, la crèche provençale devient la plus populaire. Elle finit par représenter tous les métiers de l’époque en costume local.
Parmi ces personnages, dont leur histoire personnelle se raconte dans les pastorales, il faut citer l’enfant Jésus, la Sainte Vierge, Saint Joseph, le bœuf et l’âne, l’Ange, les Rois mages, les bergers, le ravi (l’idiot du village), le tambourinaire, le pécheur, le porteur d’eau, le meunier, le boulanger, le vannier, le remmouleur, la lavandière etc..
Nous reviendrons chaque jour nous imprégner de cette ambiance .
Le chemin du retour se fait en compagnie du soleil couchant ....