La rose et l'églantine ......
L'histoire pourrait commencer ainsi ...
Autrefois,
La rose invita l'églantine ,
D'une façon fort civile......

Elle avait mis sa plus belle robe
Vaporisé son plus doux parfum
Fière de son élégance évidente ......




L'églantine , timide et réservée,
Etait venue tout simplement
Sa collerette immaculée
Protégeait un coeur ardent ...




Des bruits inquiétants
Troublèrent cette rencontre
La rose , pâlissait d'effroi
L'églantine écoutait sereinement ...




Le bruit cesse
Le calme revient ...
C'est assez, dit l'églantine
Demain, vous viendrez chez moi
Rien ne vient me troubler
Dans ma modeste parure
Je n'ai que des amis
A qui j'offre mon coeur ......


Je me suis inspirée
De la fable de Jean de La Fontaine
Le Rat de ville et le Rat des champs
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le Rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
Achevons tout notre rôt.
- C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu'un troubla la fête
Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit :
Le Rat de ville détale ;
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le citadin de dire :
Achevons tout notre rôt.
- C'est assez, dit le rustique ;
Demain vous viendrez chez moi :
Ce n'est pas que je me pique
De tous vos festins de Roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre :
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.